Ce n'est pas de notre plein gré

On n’est pas capable de parler. On a pas le choix d'être enfermé dans nos maisons. On ne le fait pas de notre plein gré qu'on s'isole. On est obligé, tout est fermé.


Quand ça ne ''feelait'' pas je pensais juste à ''mécrapoutir'' et dormir. Je me couchais, mais je ne dormais pas. Je ne savais juste pas quoi faire de tout ce temps, je me trouvais mieux couchée. Le temps vient long. On pense à pleins d'affaires plates. On devient plus négatif. Par contre un rien nous rend de bonne humeur.

J'ai pris conscience de la valeurs des petites choses du quotidien. Maintenant que je recommence à faire mes choses, je suis heureuse de les faire.

Quand j'ai pu me retrouver dans mon milieu de vie, je me suis dit ENFIN !!

Durant le confinement ... j'aurais pu sombrer dans l'alcool.. On pense à ça, on a juste ça à faire. Heureusement, d'autres aspects m'ont insisté à ne pas prendre ce chemin.

Un membre du Périscope des Basques, Trois-Pistoles

Anne-Marie BoucherCOVID