Avoir une voix!

Depuis que je suis diagnostiquée bipolaire, je me rends compte que j’ai plus d’amies et je les rencontre dans des ressources en santé mentale. Ce sont des amitiés de qualité et je sais que l’on va rester amie longtemps.

Mais je sais aussi que je ne peux pas travailler comme tout le monde. Et faire du 9 à 5 hres. J’ai de la misère à vivre et à travailler avec de la pression. Mais ce que je voudrais plus que tout, c’est de voir un ou des articles qui soient publiés dans un journal. Ou faire publier mon livre. Car j’aime écrire et parler aussi. Avant de tomber malade, j’étudiais pour devenir secrétaire, et ce, au CÉGEP.

C’est en essayant de suivre ces cours que je me suis rendue malade et en psychose. Je ne savais plus, ce qui était rendu la réalité.

Toute ma vie, j’ai écrit, à mes amies, à ma famille, au primaire, au secondaire. Quand je suis tombée malade, j’ai commencé à écrire de plus en plus. Dans des cahiers que j’achetais au magasin à 1$. Puis, j’ai même commencé à écrire un livre.

J’y raconte mon vécu, mes 4 mois à l’hôpital des psychiatriséEs. Je racontais mes humeurs, je faisais des dessins et maintenant, j’écris tout le temps.

J’ai même écrit une histoire à Noël pour ma grand-mère décédée en mars 2000. 

Et je continue d’écrire…

Une citoyenne de Montréal